Cette lecture dessinée improvisée est une sorte de Squiggle, un moment d’improvisation interactif qui mélange narration et dessin, l’un rebondissant sur l’autre (et vice-versa).
L’histoire commence par… une histoire lue, interrompue, pour laisser la parole au public qui imagine des suites possibles, suites dessinées en direct par Clothilde.
Le dessin devient à son tour propositions, et tout se passe autour d’un échange serré où l’idée est de construire une histoire aussi folle que possible.
La lecture peut aussi commencer par le dessin d’une scène, et de là faire émettre des hypothèses qui rend chacun rédacteur d’une histoire singulière, une sorte de « livre dont vous êtes le héros », mais… à plusieurs voix.
Battle, Montreuil 2013, Gilles Bachelet avec Benjamin Chaud et Philippe-Jean Catinchi.
Deux dessinateurs au moins rebondissent avec leurs dessins autour d’un thème. Le narrateur peut lire une histoire et l’interrompre pour demander aux illustrateurs de réagir, l’un après l’autre, l’un sur le dessin de l’autre, avant de reprendre l’histoire à partir des dessins.
Le fil conducteur peut aussi être un thème qui devient le chaudron où les réactions avec le dessin bouillonnent, gargouillent, jusqu’à épuisement du sujet.
On peut aussi demander au public de proposer des idées, des mots, des expressions…
Lecture musicale et dessinée d’un texte inédit. Illustrée par Charlotte des Ligneris (crayons de couleur et collages), lue et bruitée par Coline Pierré (instruments divers et percussions). À partir de 3 ans.
C’est l’histoire d’un petit nuage gris, un nuage d’orage qui rêve d’une autre destinée. Le petit nuage en a marre de se sentir toujours en colère, de passer son temps à gronder et à tonner. Alors un jour, il décide de partir à travers le monde pour chercher un nouveau sens à sa vie. Au fil de son voyage, il va embrasser toutes sortes de nouvelles identités, espérant trouver celle qui lui ressemblera vraiment.
Durée : 30 minutes
Matériel :
Un micro voix sur pied + un micro pour les instruments sur pied
Deux tables, deux chaises, deux lampes d’appoint
Un dispositif pour filmer au-dessus de la table à dessin (idéalement : visualiseur, banc-titre ou caméra sur pied munie d’un bras magique)
L’histoire commence par un grillage. Un grillage défoncé. Derrière le grillage, une voie ferrée. Et derrière encore, des immeubles, des barres de HLM. La Cité, et le gris. Un gris infini.
Au-dessus de la Cité, dans sa tour de guet, Victorine Didenko, la Gardienne. Victorine veille sur les habitants, elle râle souvent, elle n’aime pas vraiment les gens, enfin… sauf Rémi. Ce garçon qu’elle a vu grandir, où a-t-il pu aller ? Où est-il parti ?
Le long des rails de la voie ferrée, une besace de graines à l’épaule, Rémi marche. Lui qu’on traite d’imbécile, d’inutile, lui le bon à rien, il est parti sillonner le monde pour en faire un immense jardin.
En le voyant passer, des garçons de la Cité s’agitent. Ils crient des mots, des mots qu’on n’entend pas.
Qu’est-ce qu’il veut, ce garçon, avec son air d’ahuri ? La Cité est à eux, interdite aux rêveurs. Ils vont lui montrer, lui faire passer ses idées d’un monde meilleur, ses idées de bonheur…
Une lecture en musique et dessinée d’un projet en cours, L’aube verte. Une lecture qui varie en fonction des écrits en cours, mais toujours en dessins et en musique.
Lectures à “Délires de Lire”, Saint-Gervais-la-Forêt, mars 2022
